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La photographie animalière offre de nombreuses possibilités en matière d’ouverture. Certains préfèrent une approche documentaire avec une grande profondeur de champ, tandis que d’autres optent pour un effet tendance et onirique en utilisant une faible profondeur de champ. Voici un guide pour choisir la bonne ouverture selon la situation.
Qu’est-ce que l’ouverture ?
L’ouverture est l’ouverture du diaphragme de l’objectif, contrôlant la quantité de lumière qui atteint le capteur. Exprimée en f-stop, elle est indiquée par un nombre situé après la focale sur l’objectif. Un chiffre f plus petit correspond à une ouverture plus large. Les objectifs à grande ouverture sont appelés « objectifs lumineux » et sont très prisés des photographes professionnels d’animaux.
Comment l’ouverture influence-t-elle l’image ?
L’ouverture ne se limite pas à la gestion de la lumière ; elle joue aussi sur la profondeur de champ. Une ouverture large produit une faible profondeur de champ, mettant le sujet en valeur tout en floutant l’arrière-plan. Une ouverture plus petite, en revanche, assure une mise au point sur l’ensemble de l’image.
Utilisation d’une faible profondeur de champ
L’ouverture large (f/2.0 ou inférieure) est idéale pour photographier un animal dans un environnement désordonné. Elle crée un effet bokeh esthétique qui adoucit l’arrière-plan. Cette technique fonctionne particulièrement bien pour les sports canins, comme l’agilité, où les obstacles colorés pourraient distraire du sujet principal. Un objectif avec une ouverture maximale de f/2.8 permet d’isoler efficacement le chien du cadre.
Les portraits de détail, tels que le museau tacheté d’un chat ou les pattes d’un terrier, bénéficient également d’une faible profondeur de champ. L’effet crée une atmosphère douce et poétique qui met en valeur les traits distinctifs de l’animal.
Toutefois, une ouverture large réduit la zone nette de l’image. La mise au point doit être précise, car le moindre mouvement peut rendre le sujet flou.
Utilisation d’une grande profondeur de champ
Une ouverture plus petite permet de capturer des paysages et des scènes d’action avec plus de détails. Cette technique est utile pour photographier un cheval dans un vaste champ ou un chien attrapant un frisbee en plein vol. Avec une profondeur de champ plus grande, la mise au point devient plus facile et assure une netteté uniforme.
L’ouverture et la lumière naturelle
L’ouverture influence également la gestion de la lumière. Lors des heures dorées (le matin et en fin d’après-midi), toutes les ouvertures sont exploitables grâce à la luminosité douce et homogène. Par temps nuageux, un effet similaire se produit, offrant une belle diffusion de la lumière.
En revanche, en plein soleil ou en neige, une ouverture large peut causer une surexposition. L’utilisation d’un filtre à densité neutre (ND) permet de réduire la lumière entrante et de conserver une faible profondeur de champ sans risquer la surexposition.
Dans des conditions de faible luminosité, comme en intérieur ou en soirée, une ouverture large est nécessaire pour capter un maximum de lumière. Un objectif avec une ouverture de f/1.8 ou inférieure est idéal pour obtenir une exposition correcte sans augmenter excessivement l’ISO.
L’ouverture en studio
En studio, la gestion de l’ouverture varie selon l’éclairage. Avec des lumières continues, une ouverture large est souvent préférable, car ces sources ne sont pas aussi puissantes que les flashs. En revanche, avec des flashs, une ouverture plus petite évite une surexposition excessive.
Conclusion
Le choix de l’ouverture en photographie animalière dépend du style recherché et des conditions de prise de vue. Une faible profondeur de champ sublime les portraits et masque les détails indésirables, tandis qu’une grande profondeur de champ assure une mise au point plus large et précise. En adaptant l’ouverture aux besoins de chaque scène, il devient possible de capturer des images saisissantes et expressives.
